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  • Photo du rédacteurMireille Allaire

Lanzarote, Ile Canarie, Espagne

Après une semaine à faire notre territoire à Puerto Del Carmen, nous étions rendus à agrandir notre rond avec une auto louée. De plus, Natalie, une amie du Canada, venait nous rejoindre pour 3 semaines, nous avons donc loué une « Ibiza » et sommes partis à la découverte de Lanzarote!

De 1730 à 1736 et en 1820, des volcans se sont réveillés sur l’ile créant un endroit lunaire, magique : le parc national de Timanfaya. Ce parc, de 51 km2, est essentiellement composé de lave sèche, volcans et cendres. C’est impossible de marcher tellement c’est rocailleux. Une chance, un bus nous fait visiter le parc par une petite route à peine plus large que le bus. Ce parc est impossible à décrire tellement les paysages sont surréalistes. L’activité volcanique est toujours perceptible sur le volcan principal car à moins de 7 mètre sous la terre la température est déjà à 400C. Il y a même un restaurant qui fait cuire leur nourriture à partir d’un trou ouvert. Si vous passez par Lanzarote, n’hésitez pas à aller voir ce coin, c’est magnifique!



Ensuite, un petit coin de paradis, un jardin de cactus. L’ile étant aride au plus haut point, un jardin de cactus est tout à fait approprié ici. Il y avait des cactus de partout dans le monde et là je me suis rendue compte que les cactus parlent espagnols car les pays les plus représentés? Mexico, Peru et Iles Canaries!



Les espagnols ont aussi des artistes un peu fuckés. Je me souviens de Gaudi à Barcelone. Ici, à Lanzarote, il y a César Manrique. Il est décédé en se faisant frapper par une auto… ça vous dit quelque chose? (Gaudi aussi est mort frappé par une auto…). Ce M. Manrique a créé des statues dans presque tous les ronds-points de l’ile et a aussi créé un genre de complexe dans une grotte de lave. Dans cette grotte, il y a un lac salé contenant les plus petits crabes blancs que j’ai vu de ma vie. Ils sont aussi aveugle (ça ne sert à rien des yeux lorsqu’on vit dans une grotte!) et unique au monde. Autour du lac, un restaurant, un auditorium, des cactus partout et une genre de piscine. Je dis « genre » car il est interdit de se baigner dedans…. C’est tout désigné par notre César favori et c’est magnifiquement bien agencé avec la nature. César a aussi désigné un mirador au nord de l’ile qui est comme sculpté dans la falaise. Finalement, nous avons aussi visité la dernière maison de M. Manrique, tout aussi extravagante.



Un des ronds-points


Castillo Santa Barbara, destiné a faire peur aux pirates au XV siècle

Le 24 décembre, nous avons été invités dans un party au bar de la marina d’Arrecife. Nous devions tous apporter un plat et la boisson nous la buvions du bar. Nous avons rencontré quelques voileux habitant la marina. Tout le monde s’était forcé pour apporter un bon plat de leur région : frittata, palourde, calamar, lasagne, patte de jambon, roastbeef, gâteau de la Colombie, tiramisu etc… Nous avions apporté des sandwichs dans des pains baguettes, plus facile à apporter lorsqu’on doit faire 1 heure de bus/marche pour se rendre au bar. Nath a eu la brillante idée d’ajouter du sirop d’érable dans la mayo et nous avons aussi fait des oignons caramélisés au sirop d’érable. Comment ça se dit « sirop d’érable » en espagnol? Je n’ai pas trouvé. Nous avons donc mangé comme des porcs. Par contre, la musique électronique n’était pas du tout appropriée avec la clientèle et personne n’a dansé. Nous sommes revenus à notre bateau vers les 2am, en taxi et heureux d’avoir passé un Noel comme nous les aimons : sans cadeau et sans flafla mais avec de la bonne bouffe, du bon monde et de la sangria!



Coté nord est de l'ile, plus de végétation


Notre dernière journée nous l’avons passée à préparer le bateau (et nous) pour notre navigation jusqu’à notre prochaine destination : l’ile de FuerteVentura, départ vers les 2am. J’en ai aussi profité pour aller encore remercier mes amis du club de plongée qui nous ont prêtés l’équipement. Ça pratique mon espagnol et de plus, la fille me reprend lorsque je fais des fautes :)



Un départ facile de la marina sous un ciel étoilé sans nuage, nous avons eu de magnifique condition de voile pour cette navigation vers FuerteVentura. Je vous avoue que j’avais un peu peur de cette ile, car son nom ne dit rien de bon pour la voile…. Nous avons été chanceux, nous avons même vu 4 espèces différentes de dauphin! Les gros gris (Tursiops truncatus) et les petits tachetés (Stenella frontalis) sont venus nous dire bonjour et nous narguer en vitesse de pointe, ensuite les noirs et jaunes (Delphinus delphis) qui ne s’intéressent pas à nous étaient à la chasse au loin et finalement, des centaines de foncé au ventre blancs (Stenella coeruleoalba) se sont amusés avec Dimanche Matin pendant que Eric et Nath prenaient des photos. Wow!

Nous sommes maintenant à Gran Tarajal, un village non touristique de Fuerte…. À mais non, ça, c’est une autre histoire….

A plus!

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