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Photo du rédacteurMireille Allaire

Puerto Del Carmen, Lanzarote

Nous voici rendus à Puerto Del Carmen depuis une semaine. C’est un petit port de pêche situé au centre-ville de la vieille ville. Autour, il y a des restaurants et des bars. Un peu plus loin, un supermarché, d’autres restos et bars et des habitations. Le port n’accepte que 2 bateaux visiteurs alors nous sommes chanceux.

Lors de notre voyage de La Graciosa, nous avons eu du bon vent et des petites vagues. C’était parfait pour nous. Nous sommes partis vers les 6am et avons regardé le lever du soleil. Il y avait des nuages partout alors nous avons bénéficié de l’hydrogénérateur pour nous donner tout l’électricité nécessaire au voyage. Arrivé vers les 14h, nous avons tout de suite remis Dimanche Matin en mode « Marina ». Impossible de trouver le maitre de port, je trouve enfin son bureau et qu’y a-t-il dans la porte? Une feuille expliquant qu’il est vacance jusqu’au 2 janvier…. Ça commence bien! Je trouve enfin une agente de sécurité qui nous demande de changer de place avant le 20 décembre car notre place est pour un plus gros bateau qui arrivera le 20. Pas de problème, il annonce aucun vent ce weekend alors nous transférerons dimanche. Je trouve une douche et j’en ai vraiment envie car une vague plus tôt m’a littéralement tomber sur la tête et je suis toute salée. Un gout de sel est même perceptible dans ma salive. Je m’en fout qu’il n’y a que de l’eau froide, je suis en alerte rouge de douche. Je pars la douche et embarque dans cette eau froide pour me rincer et, surprise! L’eau devient tiède et chaude! Il y a de l’eau chaude ici! Qu’elle est bonne cette douche, j’en ai quasiment un orgasme. Je me lave les cheveux et passe même quelques minutes à apprécier cette eau chaude en la laissant couler dans mon dos. C’est fou comme une chose si banale que de l’eau chaude peut me mettre heureuse.



Le lendemain, c’est le départ pour les douanes car nous sommes un peu tannés d’être des sans-papiers. Mais ou aller? Nous décidons d’aller à la marina d’Arrecife pour leur demander, ils doivent savoir, ils reçoivent plein de bateaux. Autobus vers la ville, ca prend 30 minutes pour arriver. Ensuite une petite marche et nous sommes rendus à la marina. Qui rencontrons-nous? Nos nouveaux amis français rencontrés à Agadir! On les voit partout! Ils en profitent pour nous inviter a un party de Noel qui aura lieu dans un bar belge. Ok, nous passerons donc Noel en français. Le gars de la marina nous dit que les douanes c’est a 5 km de la vers le port commercial et que ça ferme a 13h et il est présentement midi. Nous trouvons un taxi et arrivons aux douanes vers les midi trente. Les douaniers sont en plein party de noël à boire du vin. Vont-ils nous demander notre date d’arrivée aux Canaries et quoi répondre? Ça fait 10 jours que nous sommes ici? Nous venons d’arriver? Finalement rien! Ils sont bien pressés de nous voir partir pour continuer leur party. Donc un douanier ouvre notre passeport, trouve une page vide et vlan! Tamponne avec la date d’aujourd’hui, le 12 décembre. Aucune question il nous dit que tout est beau et de fermer la porte en sortant. Une entrée dans un nouveau pays des plus élémentaire et facile.



Notre prochaine tâche est de trouver une carte sim pour avoir internet. Là, c’est plus compliqué. Nos amis français nous donnent une adresse mais c’est fermé de 14h à 17h30. Nous décidons de revenir à Puerto Del Carmen et de chercher là-bas. Impossible de trouver une carte sim, on dirait que ça ne se vend pas ici. Par contre, nous trouvons un petit resto chinois qui a des bon dumplings et wifi rapide. Bon, on cherchera demain.

Le lendemain, nous trouvons un magasin qui supposément vende une carte sim mais il n’ouvre qu’à 10h30 et il est présentement 11am, toujours fermé. Calisse c’est bien compliqué! Je trouve une information touristique et demande dans un espagnol approximatif où trouver cette fameuse carte qui commence à me faire littéralement chier. Elle me montre le même magasin qui est fermé et peut-être une autre place, pas sûr. Nous retournons et eureka, il est ouvert. Le gars est bête comme s’est deux pieds et nous demande notre passeport. Il est au bateau mais on a une copie dans notre téléphone. Il s’en fout et veut voir le vrai passeport. Nous repartons, allons les chercher et revenons. Avec son air bête il m’offre que 6gig et plein de minute de téléphone. Non, je veux 30 gig et je m’en fout des minutes. Non, il n’a pas ça… Ostie qu’on est écœuré, nous partons vers la deuxième place et, oh yeah, le gars vend des cartes sim, il est super gentil et m’arrange le tout en souriant. Enfin quelqu’un de serviable!

Nos tâches sont faites, nous retournons manger des petits dumplings chez le chinois qui nous reconnait et nous donne des shooters gratuits. Il aime revoir les clients. Il s’appelle Ubon et, en discutant, je me rends compte qu’il mange du riz gluant chez lui. Ca fait plusieurs mois que j’en cherche pour me rappeler le Laos en cuisinant un laap. Vous en vendez ici? Il rit, non, les blancs ne mangent pas ça! Il en vende chez des chinois mais on doit avoir un contact….

Nous prenons l’habitude d’arrêter à notre restaurant chinois a tous les jours vers les 15h pour prendre un cidre/bière (pas cher) et des dumplings. Que me donne Ubon le jour suivant? 1 kg de riz gluant! Je pourrai enfin faire mon souper Laosien J.

Après 3 mois à la marina d’Agadir, Dimanche Matin a besoin d’un bon nettoyage car il y a plein de crustacés qui ont élu domicile sur l’hélice et autres endroits sous l’eau. Par contre, l’océan est à 20c et c’est trop froid pour y aller… Il y a un centre de plongée ici et ils ont l’air gentil, ils nous saluent tout le temps et j’ai même rencontré quelquefois la responsable dans la douche. Se retrouver toute nue ensemble, ça forge une connexion. Je lui demande donc si c’est possible de louer un wet suit histoire de nettoyer sans hypothermie. Pas de trouble et même ça sera gratuit pour les canadiens. On est bien aimé ici! On plonge donc avec nos masques et nettoyons la coque. L’hélice par contre est plus basse et il s’avère impossible de plonger, nettoyer et remonter pour prendre notre air. Je retourne voir le centre et, aucun problème, elle nous prête une petite bonbonne. Nous passons donc 3 heures à frotter Dimanche Matin qui redevient propre comme un sou neuf. Notre plan B était de le sortir de l’eau, ce qui aurait couté un bon 250 Euros! Nous en profitons pour l’inspecter minutieusement et tout est beau sous l’eau. Que de bonne nouvelle…




Nous prenons une grande marche vers l’autre marina qui nous offrait un ponton à 28 euros/jour, Puerto Calero. Je peux vous dire qu’on est content d’être à Puerto Del Carmen car Puerto Calero, c’est comme un genre de « resort ». Il n’y a rien sauf la marina et des restaurants autour. C’est laid! Ici, au moins, nous sommes dans le vrai monde avec les pêcheurs.




Nous réservons une voiture pour une semaine pour visiter entièrement cette ile. De plus, Nathalie, notre amie arrivera samedi de Montréal pour passer le temps des fêtes avec nous. En attendant, nous profiterons de la voiture pour aller magasiner (il y a un IKEA sur l’ile!) et laver nos couettes au lavomat, elles en ont vraiment besoin.

En passant, savez-vous pourquoi les iles s’appellent « Canaries »? Non ce n’est pas à cause des oiseaux, étant plutôt le contraire, les oiseaux s’appellent des canaries car ils viennent d’ici. C’est parce que il y avait beaucoup de chiens ici, spécialement à Gran Canarie où les chiens étaient grands….

A bientôt!

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